De la légende à la réalité...

Le culbutant lillois suscite depuis longtemps de la curiosité, outre le fait que c'est une des trois races de pigeons de sport Français, avec le culbutant Français et le haut volant Français. Les marques blanches qui peuvent agrémenter son plumage lui donne un aspect unique le rendant très attrayant.
Ce pigeon de légende est aujourd'hui une réalité physique, grâce à la passion d'une poigné d'éleveurs. (voir le Club Français du Culbutant Lillois ci contre)
Le nouveau challenge est la remise au vol de ce magnifique pigeon.

mardi 17 février 2009

Déjà les premières pontes

He oui les pigeons étaient bien pret a se reproduire, les premières pontes on déjà eu lieu, et notamment le couple du sujet rouge bien marqué et de la femelle CF noire très performante. RDV dans une vingtaine de jour pour voir si les jeunes sont porteur de marques ou pas !

dimanche 8 février 2009

Saison de reproduction 2009

Le 14 février approche à grande vitesse, c'est le repert que je me suis donné pour mettre en couple mes pigeons, bien que cette date soit plus symbolique qu'autre chose, car les pigeons ne s'y trompe pas, ils sont chaud comme la braise depuis quelques semaines déjà.
L'objectif de cette année est de retrouver la culbute à partir des sujets de travail nés l'année passé et à nouveau des culbutant Français. Pour cela j'ai séléctionné uniquement les sujets qui volent convenablement faisant des tap cul ou pas, peu m'importe pour le moment. Dans les sujets de travail j'ai aussi eliminé de la reproduction tout les sujets tigrés, mon but avoué etant de replacer les marques blanches sur les sujets de couleur unis comme cela est décrit dans la litérature et sur le standard. Il faut faire des choix, j'ai peu de place, donc je privilègis les pigeons unis avec ou sans marques.
Je vais donc former 2 à 3 couples avec les sujets de l'année passés et des CF.
Certe je vais encore reduire le nombre de pigeons chaussés, mais ce caractère est assez facile a retrouver.
Le premier couple sera forme d'un jeune sujet male rouge d'un bon volume aux marques très bien déssiné (vol, queue, pantoufles et bavette blanche).
Ce pigeon ne présente pas d'aptitude au tap cul, mais c'est un bon sujet suiveur et il vol bien. Il sera accouplé à une femelle noire CF très performante à la foi sur le plan des culbutes avec une très bonne frequence, mais aussi une bonne aptitude au vol prolongé.
J'espère de ce couple sortir des jeunes pigeons culbutant, de bon endurant, un pigeon marqué serait un plus.
Je souhaite aussi faire reproduire ce male avec une jeune femelle rouge issu de CF qui est pattu et qui culbute.
Ainsi je dervrais sortir un bon nombre de jeune pattu et culbutant, mais cette femelle est très petite et j'ai peur qu'elle me donne de trop petit pigeon. A surveiller.
Le second couple sera composé d'un male noir issu des sujets de travail de 2008, qui possède aussi un bon volume vol de façon interessante mais pas régulièrement mais présente des tap cul de temps en temps. Ce pigeon possède une plume blanche de chaque coté au niveau du coude de l'aile. Peut etre est ce un signe indiquant qu'il est porteur du vol blanc (des pantoufles blanches aussi car c'est lié), ce sujet est porteur de rouge recessif.
D'apres ce que j'ai pu voir les marques blanches s'exprime plus facilement chez les sujets rouge que chez les noirs, je vais donc accoupler ce mâle à une femelle rouge CF ayant une bonne aptitude au vol prolongé, mais aussi une bonne culbutante quoi que peu régulière.
Ainsi de ce couple j'espère pouvoir sortir des pigeons culbutants, de bon endurants, et peut etre un pigeon rouge marqué.
Le troisième couple sera composé d'un CF rouge tigré particulièrement performant, un sujet d'exception avec une cadence de culbutes impresionnantes, et d'une jeune femelle noire bien typé lillois expo, avec un caractère de cochon. Elle montre aussi des tap cul, mais j'ai trop tardé à la mettre au vol et elle est devenue paresseuse.

2009 ne sera probablement pas une année ou je vais sortir des lillois noir à marque blanche, mais peu importe, je maintiens mon objectif d'encourager avant tout l'endurance et la culbute, tout en concervant de façon sous jacente les marques dans les sujets de travail.

Il me restera encore une femelle rouge de petite taille pattu issu des sujets de travail de 2008. C'est une femelle qui a une remarquable envie de voler et nous offre un spectacle de tap cul profond remarquable, mais aucune culbute jusqu'a présent. Je conserve ce sujet en reserve pour le moment, n'ayant pas de mâle CF à lui proposer.

mercredi 4 février 2009

Autre sujet de travail


Autre sujet de travail très bien marqué, très bonne aptitude au vol (bon suiveur) mais aucun tap cul.

Le Culbutant Lillois - Historique par jules DEVOS

Le Culbutant Lillois,

Pigeon originaire du Nord de la France et plus particulièrement de la région Lilloise,

A l’origine en 1886 ce pigeon n’était qu’une « variété » du Culbutant Français et se différenciait seulement de celui-ci par l’emplumage de ses pattes, et la diversité de ses couleurs, les plus recherchés étaient les noirs à vol blanc avec (ou sans) hausse-col blanc et pantoufles blanches
Voir standard et articles du Culbutant Français dans les Aviculteurs du Nord de 1926 et 1930 ou il est dit je cite « il se distingue du Culbutant Français, proprement dit, par les pattes qui sont garnies d’assez longues plumes »

DE BOEVE 1886 : décrit par Mr Alex DETROY, de Saint Maurice - Lille, « Le pigeon Culbutant Français, (ou Lillois)…. »

CHENEVARD W 1931 : « Le Culbutant Lillois ne différait du Français que par ses pattes emplumées… »

Lorsque nous avons décidé de recréer ce pigeon et par la suite le Club en 1996, très vite nous avons été confrontés au problème du standard de la race qui n’en était pas une en fait
(Puisque « variété » du Culbutant Français) selon les critères actuels réglementés et établis par les Commissions Nationale et Européenne des Standards.

A savoir que les marques, couleurs et dessins ne constituent pas des différences raciales, (ainsi que l’emplumage des pattes) seules les variantes morphologiques établissent l’identité d’une race et doivent être au moins au nombre de deux pour que celle-ci soit différenciée des autres races de pigeons. C’est ainsi que nous avons été amenés à cette époque à travailler en étroite collaboration avec la Commission Nationale des Standards aux modifications nécessaires à l’homologation du standard du Culbutant Lillois, tout en respectant le plus possible les origines de ce pigeon. Pour ce faire nous nous sommes inspirés d’écrits et de dessins émanant d’anciennes revues spécialisées telles que les « Aviculteurs du Nord » et bien d’autres, et de l’aide apportée par le musée d’histoire naturelle de Lille.
Comme j’ai pu le dire précédemment, notre travail de reconstitution nous a amené à rechercher des sujets ayant les qualités requises aux retouches nécessaires tout en restant proche des origines de ce pigeon.
C’est à partir d’accouplements entre Culbutants Français et Hollandais que nous avons réalisé une sélection rigoureuse en ne conservant, la première année, que les sujets les plus typés, notamment au niveau de la tête.
Nous n’avons travaillé qu’avec des Culbutants Français aux aptitudes acrobatiques et non d’exposition dans l’espoir qu’un certain nombre puisse conserver cette caractéristique d’origine.
Ils ont tous été choisis chez l’éleveur, en fonction de certaines particularités et non pas en fonction de leurs qualités au niveau du standard (tête plate, front plutôt bombé, vol +ou- blanc, pattes très légèrement emplumées, et enfin traces de plumes blanches au niveau de la tête ou mieux sous le bec).

Le Culbutant Hollandais intervient génétiquement au même titre que le Culbutant Français dans nos croisements de la première génération pour deux raisons :
 La première parce qu’il apportait la complémentarité recherché par sa morphologie notamment au niveau de la tète par son front plutôt bombé, par sa poitrine large et profonde, bien arrondie, par son bec à tenue horizontale, mais aussi par l’emplumage important de ses pattes, et la diversité de ses variétés, couleurs et dessins.
 La seconde par son histoire car il est dit dans plusieurs écrits que le Culbutant Lillois de cette époque avait dû émigrer en Hollande après sa disparition de France sous le même aspect que le « Culbutant Hollandais »
Or en consultant de près, selon les époques, les standards du Culbutant Hollandais, mais aussi de l’Ancien Culbutant Hollandais, on s’aperçoit que des variantes morphologiques existent et que les « émigrants » dont on parle devaient être quelques peu différents !
Il y en eut même à pattes lisses, selon le standard retrouvé dans « Le Pigeon cet inconnu » de Louis Mannant, d’où notre choix d’inclure à celui du Culbutant Lillois, la variante à pattes lisses, ayant évidemment le même type, dans les mêmes les variétés, couleurs, marques et dessins.
Ce qui peut-être un atout supplémentaire au développement de la race pour les éleveurs réticents à l’emplumage des pattes !

Ré accouplés entre eux de générations en générations, nous commençons à obtenir l’uniformité tant souhaitée au niveau du type, il n’en n’est pas encore de même dans la répartition des couleurs et marques notamment dans les variétés à vol, pantoufles et barbes blancs (encore trop de sujets à croupions et anus blancs, sans parler des têtes plus au moins blanches) cela n’est pas anormal du fait que nous avons privilégié le type avant la couleur ! Mais rien d’affolant puisque la quantité des jeunes exposables augmente d’année en année.

Dans le standard du Culbutant Lillois récemment établi de 1997 les changements morphologiques par rapport au Culbutant Français se situent essentiellement au niveau de la tête (qui est de forme cubique) elle est courte et large de 2cm à 2,5 cm entre les yeux, le front est développé, montant presque droit de la base du bec au sommet du crâne. Le dessus de la tête présente un plat suivi d’une légère angulation vers l’arrière.

L’implantation du bec est quand à lui, en harmonie avec la forme cubique de la tête, il est presque horizontal.

Pour information et comparaison voici les caractéristiques de la tête du Culbutant Français selon
le dernier standard :
Tête : plutôt courte, le front haut et légèrement oblique formant un angle obtus avec le bec. Le dessus du crâne légèrement aplati est d’une largeur comprise entre 2cm et 2,5 cm entre les yeux. La nuque est courte et bien marquée.

Dans le standard de 1926, la tête est plutôt courte, formant une courbe allongée vue de profil le dessus très légèrement aplati, le crâne ayant 2 centimètres de largeur entre les deux yeux, le front légèrement bombé.

Je vous ferais grâce d’un 3ème standard intermédiaire qui décrit une tête sensiblement identique avec un peu moins de précision sans doute !
Mais aussi d’un 4ème standard que j’ai retrouvé dans « Le Pigeon cet inconnu » de Louis Mannant dont la tête est arrondie au sommet du crâne et le front effacé, presque fuyant.
Qu’on le veuille ou non, les standards de races de pigeons ont tous connus ou quasiment tous, des changements plus ou moins importants depuis leur création d’origine, cela correspond bien souvent aux changements d’époques, aux tendances qui évoluent selon les modes pas toujours dans le bon sens d’ailleurs ! Mais aussi à l’évolution des connaissances scientifiques sans oublier les « relookages » nécessaires qu’ont connus et que connaissent encore certaines races de pigeons aux standards plus au moins « flous » afin de remédier au manque d’uniformité !

Je pense qu’il était nécessaire d’apporter toutes les précisions utiles quand à l’origine de la création du standard du Culbutant Lillois de 1997

Pour le comité du Club Français du Culbutant Lillois

Jules Devos

lundi 2 février 2009

Une seule gravure ?




Seule gravure à ma connaissance sur le culbutant lillois avec ces marques qui en font une de ces caractéristiques principales.

Le lillois dans la litérature ...

Dans le livre « La basse-cours productive » de Louis BRECHEMIN, un ouvrage des année 1914.
L’auteur cite le culbutant Français avec ses mots :
« Notre Culbutant Français ne semble point avoir été poussé à ce degré spécial de sélection à la haute volée ; on lui demandait surtout de s’acquitter consciencieusement de sa gymnastique si amusante, qui consiste à s’élever en l’air en décrivant de grands cercles, puis, après quelques battements à exécuter en arrière plusieurs culbutes en maintenant les ailes étendues et de recommencer la même manœuvre durant un temps plus ou moins prolongé.
Comme volume, il est au-dessous du pigeon voyageur ; la tête est petite, fine, les yeux cerclés d’un filet de chair lisse, l’iris blanc perlé, mais tiqueté de rouge en s’éloignant de la pupille, ce qui le distingue du Haut-volant. Les épaules sont un peu plus détachées du corps, le dos plat ; les ailes longues mesurent 40 centimètres d’envergure ; elles reposent sur la queue et se rejoignent sans se croiser ; la queue les dépasse d’environ trois centimètres. Les pattes sont courtes, tantôt lisses, tantôt emplumées ; les manchettes alors atteignent cinq centimètres. Ainsi que le montre fort bien notre dessin, la tête est portée légèrement en arrière.
En raison de ses pattes courtes et de son corps un peu rond, sa démarche est un peu gauche. Ce qu’on lui demande, d’ailleurs, c’est d’être gracieux dans son vol. Les nuances de plumage sont extrêmement variées ; il existe des Culbutants blancs, des noirs, des bleus, des noirs à vol blanc, des cailloutés noir et blanc, etc. L’élevage du Culbutant Français est facile ; il sont très prolifiques ; en raison de leur petite taille, on ne peut les considérer comme des oiseaux de produit ; ils ne s’accommodent guère non plus de la captivité de la volière : ce sont des joueurs en l’air qui ne peuvent se maintenir en bonne forme et en bonne santé qu’à la condition de pouvoir se livrer très fréquemment à leur exercice favori. »


Dans le livre « Les races de pigeons et leur élevage » de Robert FONTAINE, seconde édition 1925.
Le culbutant lillois est cité de la façon suivante :
« Cette variété de Culbutant Français était très répandue à Lille, et dans les environs, il y a environ trente ans. Ces pigeons étaient appelés en patois « timblards » nom qui signifie faiseurs de timblets, le timblet étant synonyme de cumulet ou culbute.
Ils avaient les mêmes formes que le Culbutant Français proprement dit, mais se distinguaient par d’assez grandes plumes aux pattes. Il y en avait de toutes couleurs ; les plus recherchés étaient les noirs à vol blanc, avec ou sans hausse-col blanc, et seulement les plumes des pattes blanches, les plumes des cuisses, et celles recouvrant le calcanéum étaient noires. »