De la légende à la réalité...

Le culbutant lillois suscite depuis longtemps de la curiosité, outre le fait que c'est une des trois races de pigeons de sport Français, avec le culbutant Français et le haut volant Français. Les marques blanches qui peuvent agrémenter son plumage lui donne un aspect unique le rendant très attrayant.
Ce pigeon de légende est aujourd'hui une réalité physique, grâce à la passion d'une poigné d'éleveurs. (voir le Club Français du Culbutant Lillois ci contre)
Le nouveau challenge est la remise au vol de ce magnifique pigeon.

lundi 2 février 2009

Le lillois dans la litérature ...

Dans le livre « La basse-cours productive » de Louis BRECHEMIN, un ouvrage des année 1914.
L’auteur cite le culbutant Français avec ses mots :
« Notre Culbutant Français ne semble point avoir été poussé à ce degré spécial de sélection à la haute volée ; on lui demandait surtout de s’acquitter consciencieusement de sa gymnastique si amusante, qui consiste à s’élever en l’air en décrivant de grands cercles, puis, après quelques battements à exécuter en arrière plusieurs culbutes en maintenant les ailes étendues et de recommencer la même manœuvre durant un temps plus ou moins prolongé.
Comme volume, il est au-dessous du pigeon voyageur ; la tête est petite, fine, les yeux cerclés d’un filet de chair lisse, l’iris blanc perlé, mais tiqueté de rouge en s’éloignant de la pupille, ce qui le distingue du Haut-volant. Les épaules sont un peu plus détachées du corps, le dos plat ; les ailes longues mesurent 40 centimètres d’envergure ; elles reposent sur la queue et se rejoignent sans se croiser ; la queue les dépasse d’environ trois centimètres. Les pattes sont courtes, tantôt lisses, tantôt emplumées ; les manchettes alors atteignent cinq centimètres. Ainsi que le montre fort bien notre dessin, la tête est portée légèrement en arrière.
En raison de ses pattes courtes et de son corps un peu rond, sa démarche est un peu gauche. Ce qu’on lui demande, d’ailleurs, c’est d’être gracieux dans son vol. Les nuances de plumage sont extrêmement variées ; il existe des Culbutants blancs, des noirs, des bleus, des noirs à vol blanc, des cailloutés noir et blanc, etc. L’élevage du Culbutant Français est facile ; il sont très prolifiques ; en raison de leur petite taille, on ne peut les considérer comme des oiseaux de produit ; ils ne s’accommodent guère non plus de la captivité de la volière : ce sont des joueurs en l’air qui ne peuvent se maintenir en bonne forme et en bonne santé qu’à la condition de pouvoir se livrer très fréquemment à leur exercice favori. »


Dans le livre « Les races de pigeons et leur élevage » de Robert FONTAINE, seconde édition 1925.
Le culbutant lillois est cité de la façon suivante :
« Cette variété de Culbutant Français était très répandue à Lille, et dans les environs, il y a environ trente ans. Ces pigeons étaient appelés en patois « timblards » nom qui signifie faiseurs de timblets, le timblet étant synonyme de cumulet ou culbute.
Ils avaient les mêmes formes que le Culbutant Français proprement dit, mais se distinguaient par d’assez grandes plumes aux pattes. Il y en avait de toutes couleurs ; les plus recherchés étaient les noirs à vol blanc, avec ou sans hausse-col blanc, et seulement les plumes des pattes blanches, les plumes des cuisses, et celles recouvrant le calcanéum étaient noires. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire